Canton d'Uri - Les paysans veulent que le canton uranais émette des directives à propos des grands prédateurs.Les paysans uranais lancent une initiative populaire dans leur canton visant à réguler les effectifs des grands prédateurs comme le loup. La décision a été prise à l'unanimité vendredi soir lors d'une assemblée de l'union paysanne uranaise.
Il faudra réunir 600 signatures pour faire aboutir l'initiative, dans un délai ouvert. Les paysans veulent que le canton émette des directives à propos des grands prédateurs: celles-ci doivent prévoir aussi une limitation des effectifs. Selon les agriculteurs, les autorités sont trop timides sur ce point. Il faut absolument agir contre les dégâts causés par les loups, explique Mme Loretz du comité de l'union paysanne uranaise. Ceux-ci s'approcheraient toujours plus des fermes et entrent dans les étables. L'an dernier, un loup a été abattu après avoir tué plus de 70 animaux de rente. Le Parlement uranais a déjà manifesté son inquiétude face à la présence du prédateur dans le canton. Il a demandé à l'exécutif de prendre des mesures plus strictes contre le canidé en l'excluant notamment de certaines zones. Initiative valaisanne En Valais, la mobilisation politique contre les grands prédateurs se montre plus radicale qu'à Uri. Les citoyens auront à se prononcer sur une initiative populaire lancée par le PDC du Haut-Valais et déposée en janvier. Le texte exige une régulation du nombre de loups, de lynx et d'ours. Il appartiendrait au canton de décider combien de grands prédateurs il entend tolérer sur son territoire. (ats/nxp)
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Lors d'une attaque de loups sur des daims d'élevage, passés sous des grillages, des prélèvements de poils avaient été faits par "Nationales Büro der Jagd und der "wilden" Fauna" . (équivalent ONCFS ).
Ce Büro a ensuite publié ses résultats d'analyse ADN, il conclut que c'est bien un loup qui était à l'origine de l'attaque sur les daims. En même temps, des analyses ont été faites par d'autres personnes sur les mêmes échantillons, mais par un autre laboratoire indépendant. Les résultats sont tout autres : ils trouvent 52 % de chien berger du Caucase et seulement 42 % de loup. C'est donc un loup hybride de première génération. Cette contre analyse pose deux très gros problèmes : 1. D'où vient cet hybride de première génération avec un berger du Caucase pour se retrouver vers le nord de l'Allemagne? 2. Mais le plus gros des deux problèmes, c'est que cette contre analyse démontre qu'il y a un manque de fiabilité dans les recherches d'analyses adn en Allemagne, et alors /ou alors de l'objectivité des services officiels allemand. Effectivement, mes contacts allemands me précisent que ce laboratoire officiel et les agents de l'état ont des liens avec les associations environnementalistes, que ça soit en Allemagne ou en Suisse. Le nouveau laboratoire allemand qui a fait la contre analyse est par contre indépendant. Chez nous en France, l'ONCFS travaille toujours avec le même laboratoire depuis les premières analyses, c'est à dire une vingtaine d'années. Le laboratoire Taberlet est situé à Grenoble, à quelques centaines de mètres des bureaux de Mr Marboutin de l'ONCFS. Rappelons que Mr Marboutin fait partie de la LCIE. ( voir commentaire) Rappelons aussi que Mr Taberlet pense que l'hybridation des loups et des chiens est un processus normal de l'évolution des loups. Rappelons aussi que l'enquête parlementaire avait souligné le problème qu'il n'y avait pas d'analyses à l'aveugle et donc que l'on pouvait pas prouvé la fiabilité des analyses du laboratoire Taberlet. Rien n'a été changé depuis. Il est clair que les analyses françaises posent aussi des problèmes de fiabilités comme le montre la vidéo en commentaire. Le nouveau laboratoire allemand ne fait pas que d'analyse par comparaison avec la base donnée fausse mais il recherche si il y a du chien présent . Et bingo, le laboratoire allemand trouve du chien. très régulièrement en Allemagne. En France, ça doit être pareil. ..il suffit de faire des analyses. ... on verra bien ! Tessin si le canidé tue une bête de plus, les autorités pourraient décider de le tirer. Pour l'heure, les éleveurs sont priés d'être prudents.Un prédateur tient en haleine les éleveurs de bétail en Léventine, dans le nord du Tessin. Après avoir tué 17 moutons la semaine dernière, ce loup s'est à nouveau manifesté lundi.
A Cavagnago, près de Faido (TI), sept moutons en ont été victimes, a annoncé à l'ats Giorgio Leoni, responsable de l'Office tessinois de la chasse et de la pêche, confirmant une information de la RSI. La semaine passée, à Faido, ce sont dix-sept moutons qui ont été tués et trois autres blessés. Un piège photo a fourni la preuve que les attaques sont bien le fait d'un loup. Des échantillons de traces ont été envoyés à l'université de Lausanne pour établir une analyse ADN, selon Giorgio Leoni. Celle-ci permettra de déterminer s'il s'agit d'un loup déjà enregistré ou d'un nouveau canidé. Une mise en garde a été transmise à tous les éleveurs de la région et des vallées voisines. Ils ont été priés de garder leurs animaux dans les étables la nuit pour ne pas attirer le prédateur. La commission intercantonale pour la gestion du loup a également été alertée. A partir de 25 moutons tués, il lui appartient de décider de tirer le loup ou non. Actuellement, la mort de 24 moutons est attribuée au canidé de la Léventine. (ats/nxp)
www.vwl-ost.ch/aktuell/
Nidwald: Attaque de loups dans un parc de daim et sur des chevreuils à proximité du parc Grisons : Selon la presse, 6 attaques de loups dans la région de Davos La Norvège planifie de tirer le 70% des loups de son territoire En Finlande alors que le loup était présent sur tout le territoire, entre 1878 et 1899 donc en 20 ans, voici son palmarès : Risse an Schafen 93 603 Stück Risse an Vieh 12 784 Stück Risse an Pferden 2 898 Stück Total 109 285 Stück
Contrairement aux États, la Chambre du peuple est favorable à ce que l'animal perde son statut d'espèce protégée.
Le loup pourrait être chassé toute l'année en Suisse. Le Conseil national a donné suite mercredi à une initiative du canton du Valais demandant d'enlever au canidé son statut d'espèce protégée. Le Conseil des Etats l'avait refusée. Il doit se prononcer à nouveau.Par 101 voix contre 83, le Conseil national a suivi sa commission de l'environnement, qui avait approuvé à une très courte majorité l'initiative «La récréation est terminée!». Ce texte demande que le loup puisse être chassé toute l'année et que la Convention de Berne soit renégociée, avec une réserve excluant la protection de cet animal en Suisse. Au nom de la commission, Yannick Buttet (PDC/VS) a expliqué que les mesures de prévention (protection des troupeaux, abattages isolés) actuelles ne suffisent pas. Non seulement elles sont coûteuses et difficiles à appliquer dans les régions d'alpage, mais elles ne permettent pas non plus d'éviter toutes les attaques du loup. La protection des troupeaux risque en outre de compromettre le développement du tourisme, les attaques de chiens de berger envers des promeneurs n'étant pas rares, a illustré Yannick Buttet. Enfin, le territoire suisse est si densément peuplé qu'une cohabitation avec le loup paraît dans tous les cas difficiles. En vain, Silva Semadeni (PS/GR) a plaidé pour un compromis: comme la Chambre des cantons, elle misait sur une solution équilibrée tenant compte à la fois des revendications des régions de montagne et des impératifs de protection du loup. Le Conseil fédéral vient d'ailleurs de mettre en consultation une révision de la loi sur la chasse pour faciliter les tirs de loups, a-t-elle rappelé. Le Conseil des Etats devra donc se prononcera à nouveau sur la proposition du canton du Valais. En mars dernier, il avait refusé d'y donner après avoir rejeté par 26 voix contre 17 une motion de Beat Rieder (PDC/VS) allant dans le même sens. La situation a beaucoup évolué depuis le retour du loup en Suisse. Le nombre d'animaux augmente pour atteindre la soixantaine et des meutes se forment. La première a été observée en 2012 à Calanda (GR). Actuellement, un canton peut, avec l'accord de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), réguler les effectifs de loup si au moins quinze animaux de rente ont été tués en quatre mois sur le territoire d'une meute de loups comprenant des jeunes. Moyennant plusieurs conditions, il est possible d'abattre les jeunes canidés qui s'approchent trop des zones habitées et se montrent agressifs ou peu farouches. Le canidé peut en outre être tiré s'il a tué au moins 35 moutons ou chèvres en l'espace de quatre mois consécutifs durant la première année après son apparition dans une région. Idem s'il a croqué 25 animaux en un mois. Nouveau dispositif Dans sa consultation, le Conseil fédéral propose désormais un nouveau dispositif, sans aller jusqu'à supprimer le statut d'espèce protégée, autoriser la chasse toute l'année et enfreindre la Convention de Berne. La loi fait explicitement état d'interventions et non plus seulement du tir d'animaux isolés. Ces motifs justifiant la régulation sont nouvellement complétés par la prévention d'importants dommages et de graves dangers pour l'homme. Les cantons ne seront plus obligés de prouver un dommage concret. Moyennant une consultation de l'OFEV, ils pourront mener des interventions régulatrices. Le Conseil fédéral, voire le Parlement à titre exceptionnel, déterminera, dans une ordonnance, les espèces visées. Le bouquetin et le loup sont explicitement mentionnés dans la loi. (ats/nxp) RECOMMANDATION N° 173 (2014) SUR LES CROISEMENTS ENTRE LES LOUPS GRIS SAUVAGES (CANIS LUPUS) ET LES CHIENS DOMESTIQUES (CANIS LUPUS FAMILIARIS) Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe Adoptée le 5 décembre 2014, sur les croisements entre les Loups gris sauvages (Canis lupus) et les Chiens domestiques (Canis lupus familiaris)
Le Comité permanent de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, agissant en vertu de l'article 14 de la Convention, Eu égard aux objectifs de la Convention, qui consistent à préserver la flore et la faune sauvages et leurs habitats naturels; Rappelant en particulier les articles 2, 3, 6 et 7 de la Convention; Rappelant ses Recommandations n° 74 (1999) sur la conservation des grands carnivores, n° 82 (2000) sur des mesures urgentes concernant la mise en oeuvre des plans d'action pour les grands carnivores en Europe, n° 115 (2005) sur la sauvegarde et la gestion des populations transfrontalières de grands carnivores, n° 137 (2008) sur la gestion des effectifs des populations de grands carnivores, n° 162 (2012) sur la sauvegarde des populations de grands carnivores en Europe appelant des mesures spéciales de conservation et n° 163 (2012) sur la gestion de l'expansion de populations de grands carnivores en Europe; Rappelant également le «Plan d'action pour la conservation du loup (Canis lupus) en Europe» [Collection «Sauvegarde de la nature» n° 113] et les «Lignes directrices pour les plans de gestion des niveaux de populations des grands carnivores» [document T-PVS/Inf(2008)17]; Conscient des défis auxquels se heurte la sauvegarde du loup (Canis lupus) en raison des croisements entre les Loups sauvages et les Chiens domestiques (Canis lupus familiaris); Constatant la nécessité de relever ces défis à l’aide de mesures efficaces de prévention et d’atténuation, y compris le repérage des hybrides du loup et du chien circulant librement dans la nature et leur élimination, sous contrôle du gouvernement et exclusivement par des organismes auxquels les autorités compétentes ont confié cette responsabilité; Notant également que, dans l’intérêt d’une sauvegarde efficace du loup, il faut veiller à ce que l’élimination de tout hybride du chien et du loup soit exclusivement réalisée sous le contrôle du gouvernement; Relevant que plusieurs Parties contractantes ont déjà adopté des mesures pour empêcher que des loups soient tués intentionnellement ou par erreur comme étant des hybrides du loup et du chien; Prenant note du document T-PVS/Inf (2014) 15, qui analyse la portée et le fond des obligations de la Convention de Berne pertinentes par rapport au problème de l’hybridation chien-loup ; Désireux de clarifier le sens des dispositions de la Convention en rapport avec le problème des hybrides du loup et du chien, Recommande aux Parties contractantes à la Convention:
30.08.2016 | Communiqué de presse | Service de la chasse, de la pêche et de la faune
Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a été informé de la présence d’un louveteau dans la région de l’Augstbord par l’Office fédéral de l'environnement (OFEV). Le jeune animal a été photographié par un collaborateur du KORA dans les environs de l’alpe d’Eischoll. Selon la législation, la régulation de la population en cas de présence d’une meute nécessite l’autorisation de l’OFEV. Le SCPF va désormais déterminer le nombre de louveteaux afin de définir la marche à suivre. Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a été informé le lundi 29 août 2016 par l’Office fédéral de l'environnement (OFEV) avec photos à l’appui, de la présence d’un louveteau dans la région de l’Augstbord, ainsi que de l’observation par un particulier d’un loup adulte accompagné de trois louveteaux. Les photos ont été réalisées par un collaborateur de l’Association pour l’écologie des carnivores et la gestion de la faune sauvage (KORA) qui les a transmises à l’OFEV. Après vérification des images, le SCPF confirme qu’il s’agit bien d’un louveteau présent dans cette région et part du principe qu’une meute s’est formée dans la région de l’Augstbord. Ce printemps, une femelle (F14) et un mâle (M59) avaient été identifiés dans la région. La semaine passée, la présence de louveteaux dans la meute de Calanda (GR) a également été confirmée. Selon le droit en vigueur, aucune autorisation de tir pour des loups isolés ne peut être accordée en cas de présence d’une meute. La réduction de la population passe par un tir de régulation défini dans les articles 4 et 4bis de l'Ordonnance sur la chasse (OCHP). La demande doit émaner du canton et nécessite l’autorisation de l’Office fédéral de l'environnement. Le quota de régulation dépend du nombre de louveteaux. En plus, selon l’art. 4bis, une régulation est admissible lorsque les loups causent d’importants dommages aux animaux de rente (au moins quinze animaux morts en quatre mois), lorsque les loups représentent un grave danger pour l’homme ou lorsqu’ils causent des pertes sévères dans l’utilisation des régales cantonales de la chasse. Le SCPF va maintenant déterminer le nombre exact de louveteaux et définir la suite des démarches. La pratique dans d’autres cantons a montré qu’un monitoring intensif par pièges photographiques est indispensable dans ces cas-là. Téléchargements |
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Mars 2017
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