30.08.2016 | Communiqué de presse | Service de la chasse, de la pêche et de la faune
Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a été informé de la présence d’un louveteau dans la région de l’Augstbord par l’Office fédéral de l'environnement (OFEV). Le jeune animal a été photographié par un collaborateur du KORA dans les environs de l’alpe d’Eischoll. Selon la législation, la régulation de la population en cas de présence d’une meute nécessite l’autorisation de l’OFEV. Le SCPF va désormais déterminer le nombre de louveteaux afin de définir la marche à suivre. Le Service de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a été informé le lundi 29 août 2016 par l’Office fédéral de l'environnement (OFEV) avec photos à l’appui, de la présence d’un louveteau dans la région de l’Augstbord, ainsi que de l’observation par un particulier d’un loup adulte accompagné de trois louveteaux. Les photos ont été réalisées par un collaborateur de l’Association pour l’écologie des carnivores et la gestion de la faune sauvage (KORA) qui les a transmises à l’OFEV. Après vérification des images, le SCPF confirme qu’il s’agit bien d’un louveteau présent dans cette région et part du principe qu’une meute s’est formée dans la région de l’Augstbord. Ce printemps, une femelle (F14) et un mâle (M59) avaient été identifiés dans la région. La semaine passée, la présence de louveteaux dans la meute de Calanda (GR) a également été confirmée. Selon le droit en vigueur, aucune autorisation de tir pour des loups isolés ne peut être accordée en cas de présence d’une meute. La réduction de la population passe par un tir de régulation défini dans les articles 4 et 4bis de l'Ordonnance sur la chasse (OCHP). La demande doit émaner du canton et nécessite l’autorisation de l’Office fédéral de l'environnement. Le quota de régulation dépend du nombre de louveteaux. En plus, selon l’art. 4bis, une régulation est admissible lorsque les loups causent d’importants dommages aux animaux de rente (au moins quinze animaux morts en quatre mois), lorsque les loups représentent un grave danger pour l’homme ou lorsqu’ils causent des pertes sévères dans l’utilisation des régales cantonales de la chasse. Le SCPF va maintenant déterminer le nombre exact de louveteaux et définir la suite des démarches. La pratique dans d’autres cantons a montré qu’un monitoring intensif par pièges photographiques est indispensable dans ces cas-là. Téléchargements
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En Isère, Savoie et Haute-Savoie, on compte 148 attaques de loups depuis le début de l'année 20168/22/2016
Le nombre d'attaques de loups dépassera bientôt celui des années précédentes. La Direction régionale de l'environnement a compté 148 attaques en huit mois. Le compte dépasse déjà le nombre d'attaques en 2014 (147) et surpassera bientôt celui de 2015 (156)
Les éleveurs n'en peuvent plus, et certains appellent même à davantage de tirs de défense. On a compté, depuis le 1er janvier 2016, 148 attaques de loups dans les trois départements alpins, selon les chiffres de la Direction régionale de l'environnement. La Savoie est le département le plus touché, avec 68 attaques. C'est moins qu'en 2015, mais il reste encore quatre mois avant que l'année se termine... En Isère, le nombre d'attaques est stable depuis trois ans et s'établit en cette fin août à 53 attaques. En revanche, c'est en Haute-Savoie que le nombre a le plus grimpé, passant de 7 attaques en 2014 et en 2015 à 27 attaques cette année. Certains troupeaux ont même été touchés plusieurs fois la même semaine, comme à Chichilianne, en Isère, au mois de mai. La Trièves est une région particulièrement touchée. L'animal, un ours noir d'Asie a grimpé dans le véhicule d'une femme de 46 ans dans un parc safari au nord-ouest de Tokyo, avant de la tuer.Une femme de 46 ans, employée d'un parc animalier, est décédée mardi au Japon après avoir été attaquée par un ours, a-t-on appris auprès de la police.
L'animal, un ours noir d'Asie de 5 ans et 160 kg, a grimpé dans le véhicule de la victime dans ce parc safari de Gunma, au nord-ouest de Tokyo, avant de lui porter des coups mortels, a expliqué à l'AFP un représentant des forces de l'ordre. Kiyomi Saito a immédiatement été transportée à l'hôpital où son décès a été constaté. «Nous n'avons pas encore connaissance des détails de l'attaque, nous ne savons pas comment l'ours a pu monter dans la voiture», a ajouté le porte-parole. «L'enquête est en cours», a indiqué un employé du parc, Yusuke Yamazaki. Plusieurs milliers de plantigrades vivent au Japon, notamment dans les régions montagneuses du nord. Début juin, les autorités avaient appelé à la prudence après la mort de quatre personnes dans des attaques. En 2012, deux femmes avaient par ailleurs été tuées par des ours échappés de leurs cages dans le zoo Hachimantai (préfecture d'Akita, nord), un parc animalier gardant une trentaine d'ours bruns. (afp/nxp) Les éleveurs de moutons qui abandonnent un alpage par peur du loup ne peuvent espérer une indemnisation fédérale. Il n'y a pas de base légale en ce sens, explique le Conseil fédéral en réponse à une interpellation du conseiller national Erich von Siebenthal (UDC/BE).
Des chiffres qui n'existent pas Le gouvernement ne sait pas combien d'alpages ont été abandonnés ces dernières années en raison d'une protection non fiable des troupeaux. Ni la Confédération, ni les cantons ne tiennent de statistique sur les alpages qui ne sont plus pâturés ou sur les raisons de l'abandon de ces surfaces, justifie le Conseil fédéral dans sa réponse publiée jeudi. Selon lui, la mesure la plus efficace pour éviter les dommages aux animaux de rente est la protection des troupeaux. Si des races menacées d'animaux de rente subissent une pression forte des loups, la meilleure solution est de renforcer cette protection. Une perte annuelle de 4000 à 5000 animaux La perte annuelle pendant l'estivage représente 2 à 3% du cheptel des moutons, soit entre 4000 et 6000 animaux. Mais les loups ne sont responsables que de 150 à 300 décès, soit entre 0,75 et 1,5% du cheptel. Maladies, foudre et chutes sont les principales causes des autres pertes. La perte de moutons indirectement due à des attaques de loups est difficile à chiffrer exactement. Selon l'expérience des gardes-faune, elle ne dépasse pas quelques dizaines d'animaux. Deux tâches de même valeur La conservation des races menacées et la protection des grands prédateurs sont deux tâches de même valeur de la Confédération et des cantons. A l'autre bout du problème, le Conseil fédéral ne peut pas garantir qu'une population stable de loups puisse se former, répond-il à une une interpellation de la conseillère nationale Tiana Moser (PVL/ZH). La Suisse est à elle seule trop petite pour abriter une population indépendante de loups. Elle s'efforce toutefois de contribuer à une population de loups alpine avec les autres pays alpins concernés. De nombreuses interventions parlementaires ont demandé un assouplissement de la protection du loup. Une modification de la loi sur la chasse est en préparation. (ats/nxp) ![]() Malgré les mesures de protection des troupeaux, un loup a attaqué douze moutons depuis le début du mois sur l'alpage de Flums-Kleinberg, dans le canton de Saint-Gall. Des échantillons ont été récoltés pour déterminer l'origine de l'animal. Un loup a attaqué douze moutons depuis le début du mois sur l'alpage de Flums-Kleinberg, dans le canton de Saint-Gall, ont indiqué vendredi les autorités cantonales. Il continue de s'en prendre aux ovins malgré les mesures de protection des troupeaux. Au début du mois, le prédateur a attaqué six agneaux. Il en a dévoré trois, les autres ayant été blessés. Le bilan s'est depuis alourdi à douze ovins - dix agneaux et deux moutons. Des échantillons ont été récoltés pour effectuer une analyse ADN afin de déterminer l'origine du prédateur. Il pourrait s'agir d'un individu de la meute du Calanda dans les Grisons, ou d'un loup venu de l'étranger. Les autorités saint-galloises précisent dans leur communiqué qu'une autorisation de tir ne peut être délivrée que si certaines conditions sont remplies. Il faut que le prédateur s'en soit pris à au moins 25 animaux d'élevage en un mois ou 35 bêtes en quatre mois. ATS
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AuteurCela se passe chez nous Archives
Mars 2017
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