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Nidwald: Attaque de loups dans un parc de daim et sur des chevreuils à proximité du parc Grisons : Selon la presse, 6 attaques de loups dans la région de Davos La Norvège planifie de tirer le 70% des loups de son territoire En Finlande alors que le loup était présent sur tout le territoire, entre 1878 et 1899 donc en 20 ans, voici son palmarès : Risse an Schafen 93 603 Stück Risse an Vieh 12 784 Stück Risse an Pferden 2 898 Stück Total 109 285 Stück
Contrairement aux États, la Chambre du peuple est favorable à ce que l'animal perde son statut d'espèce protégée.
Le loup pourrait être chassé toute l'année en Suisse. Le Conseil national a donné suite mercredi à une initiative du canton du Valais demandant d'enlever au canidé son statut d'espèce protégée. Le Conseil des Etats l'avait refusée. Il doit se prononcer à nouveau.Par 101 voix contre 83, le Conseil national a suivi sa commission de l'environnement, qui avait approuvé à une très courte majorité l'initiative «La récréation est terminée!». Ce texte demande que le loup puisse être chassé toute l'année et que la Convention de Berne soit renégociée, avec une réserve excluant la protection de cet animal en Suisse. Au nom de la commission, Yannick Buttet (PDC/VS) a expliqué que les mesures de prévention (protection des troupeaux, abattages isolés) actuelles ne suffisent pas. Non seulement elles sont coûteuses et difficiles à appliquer dans les régions d'alpage, mais elles ne permettent pas non plus d'éviter toutes les attaques du loup. La protection des troupeaux risque en outre de compromettre le développement du tourisme, les attaques de chiens de berger envers des promeneurs n'étant pas rares, a illustré Yannick Buttet. Enfin, le territoire suisse est si densément peuplé qu'une cohabitation avec le loup paraît dans tous les cas difficiles. En vain, Silva Semadeni (PS/GR) a plaidé pour un compromis: comme la Chambre des cantons, elle misait sur une solution équilibrée tenant compte à la fois des revendications des régions de montagne et des impératifs de protection du loup. Le Conseil fédéral vient d'ailleurs de mettre en consultation une révision de la loi sur la chasse pour faciliter les tirs de loups, a-t-elle rappelé. Le Conseil des Etats devra donc se prononcera à nouveau sur la proposition du canton du Valais. En mars dernier, il avait refusé d'y donner après avoir rejeté par 26 voix contre 17 une motion de Beat Rieder (PDC/VS) allant dans le même sens. La situation a beaucoup évolué depuis le retour du loup en Suisse. Le nombre d'animaux augmente pour atteindre la soixantaine et des meutes se forment. La première a été observée en 2012 à Calanda (GR). Actuellement, un canton peut, avec l'accord de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), réguler les effectifs de loup si au moins quinze animaux de rente ont été tués en quatre mois sur le territoire d'une meute de loups comprenant des jeunes. Moyennant plusieurs conditions, il est possible d'abattre les jeunes canidés qui s'approchent trop des zones habitées et se montrent agressifs ou peu farouches. Le canidé peut en outre être tiré s'il a tué au moins 35 moutons ou chèvres en l'espace de quatre mois consécutifs durant la première année après son apparition dans une région. Idem s'il a croqué 25 animaux en un mois. Nouveau dispositif Dans sa consultation, le Conseil fédéral propose désormais un nouveau dispositif, sans aller jusqu'à supprimer le statut d'espèce protégée, autoriser la chasse toute l'année et enfreindre la Convention de Berne. La loi fait explicitement état d'interventions et non plus seulement du tir d'animaux isolés. Ces motifs justifiant la régulation sont nouvellement complétés par la prévention d'importants dommages et de graves dangers pour l'homme. Les cantons ne seront plus obligés de prouver un dommage concret. Moyennant une consultation de l'OFEV, ils pourront mener des interventions régulatrices. Le Conseil fédéral, voire le Parlement à titre exceptionnel, déterminera, dans une ordonnance, les espèces visées. Le bouquetin et le loup sont explicitement mentionnés dans la loi. (ats/nxp) RECOMMANDATION N° 173 (2014) SUR LES CROISEMENTS ENTRE LES LOUPS GRIS SAUVAGES (CANIS LUPUS) ET LES CHIENS DOMESTIQUES (CANIS LUPUS FAMILIARIS) Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe Adoptée le 5 décembre 2014, sur les croisements entre les Loups gris sauvages (Canis lupus) et les Chiens domestiques (Canis lupus familiaris)
Le Comité permanent de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, agissant en vertu de l'article 14 de la Convention, Eu égard aux objectifs de la Convention, qui consistent à préserver la flore et la faune sauvages et leurs habitats naturels; Rappelant en particulier les articles 2, 3, 6 et 7 de la Convention; Rappelant ses Recommandations n° 74 (1999) sur la conservation des grands carnivores, n° 82 (2000) sur des mesures urgentes concernant la mise en oeuvre des plans d'action pour les grands carnivores en Europe, n° 115 (2005) sur la sauvegarde et la gestion des populations transfrontalières de grands carnivores, n° 137 (2008) sur la gestion des effectifs des populations de grands carnivores, n° 162 (2012) sur la sauvegarde des populations de grands carnivores en Europe appelant des mesures spéciales de conservation et n° 163 (2012) sur la gestion de l'expansion de populations de grands carnivores en Europe; Rappelant également le «Plan d'action pour la conservation du loup (Canis lupus) en Europe» [Collection «Sauvegarde de la nature» n° 113] et les «Lignes directrices pour les plans de gestion des niveaux de populations des grands carnivores» [document T-PVS/Inf(2008)17]; Conscient des défis auxquels se heurte la sauvegarde du loup (Canis lupus) en raison des croisements entre les Loups sauvages et les Chiens domestiques (Canis lupus familiaris); Constatant la nécessité de relever ces défis à l’aide de mesures efficaces de prévention et d’atténuation, y compris le repérage des hybrides du loup et du chien circulant librement dans la nature et leur élimination, sous contrôle du gouvernement et exclusivement par des organismes auxquels les autorités compétentes ont confié cette responsabilité; Notant également que, dans l’intérêt d’une sauvegarde efficace du loup, il faut veiller à ce que l’élimination de tout hybride du chien et du loup soit exclusivement réalisée sous le contrôle du gouvernement; Relevant que plusieurs Parties contractantes ont déjà adopté des mesures pour empêcher que des loups soient tués intentionnellement ou par erreur comme étant des hybrides du loup et du chien; Prenant note du document T-PVS/Inf (2014) 15, qui analyse la portée et le fond des obligations de la Convention de Berne pertinentes par rapport au problème de l’hybridation chien-loup ; Désireux de clarifier le sens des dispositions de la Convention en rapport avec le problème des hybrides du loup et du chien, Recommande aux Parties contractantes à la Convention:
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AuteurCela se passe chez nous Archives
Mars 2017
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